Posted on septembre 3, 2015

Ainsi passent les papillons,
les ailes en-haut, les ailes en-bas,
dans la cascade de leurs voyages.

Ils tracent dans le ciel
les bonds léger de leur passage,
ce sont les piques d’une toquade,
les caracoles d’une escapade,
en-haut, en-bas, des ronds dans l’air, des flammes de couleurs…

Ils passent au-dessus de l’eau-de-vie des fesses à la confesse,
ils sont la messe des voyelles, qui dansent dans l’éternel…
En-haut, en-bas, guli-gula, en clignement de soie,
source légère sur la colline, ils jouent le jeu de providence…

Guli-gula, cavalcade d’étincelles,
douceur de vie sur le lit vert des champs de fleurs,
ce sont les papillons, ils portent le printemps,
cherchant le miel, en-haut, en-bas, guli-gula,
dans le blabla de ouate de leurs ailes incandescentes.

Categories: Poème

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