Posted on août 24, 2016

C’est un amoncellement de coton :
des ouates, des courbes, en constante émulsion ;
c’est l’invention de la vie, bouillonnante ;
un souffle qui se reforme et se recrée.

Un amoncellement d’images, de rêves,
qui se défont, reviennent et passent ;
dans le ciel, dans l’éternel voyage,
des forment qui dansent et puis s’unissent…

La nue, c’est le lit de la lune,
c’est le couffin du firmament ;
le jeu des ombres dans la nuit
qui concoctent une aube nouvelle.

La nue, c’est le matin ;
les joues de la rosées, chargées de pluie,
qui viennent inonder l’aurore
des reflet merveilleux de l’origine.

Categories: Poème

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